The Last Faith serait Bloodborne en 2D. La barre est haute, il est donc intéressant de voir s’il y a une once de vérité dans cette affirmation. Les développeurs débutants de Kumi Souls Games ont relevé le défi.
Critique de The Last Faith
Il n’est pas rare que les développeurs salissent d’autres œuvres qu’ils ont tenté d’imiter dans l’espoir d’attirer un public déjà converti, mais la question est de savoir si quelqu’un surpasse la fierté affichée par The Last Faith lorsqu’il s’agit d’honorer ses sources d’inspiration.
Telles des médailles d’honneur polies, des traces de Castlevania et de Bloodborne pendent sur la poitrine échevelée de cette nouvelle aventure indie, et il ne fait aucun doute que Fromsoftware et Konami ont été envisagés une fois ou deux.
L’intrigue du jeu
Erik, souffrant de pertes de mémoire, doit sortir de l’endroit où il se trouve pour tenter de comprendre la situation qui l’entoure. La façon dont l’histoire est racontée est très similaire à celle que nous connaissons dans la production du studio FromSoftware.
On nous donne des fragments, que nous devons ensuite rassembler en un tout cohérent et développer. Je ne peux pas vous en dire trop, car je devrais lancer quelques spoilers, mais la narration fonctionne bien ici.
La mystérieuse peste
Nous incarnons Erik, qui se réveille sans mémoire dans la ville gothique de Mythringal. De nombreuses tragédies se sont produites dans cette capitale d’un grand royaume, et l’une d’entre elles est une peste avec laquelle notre protagoniste semble avoir quelque chose à voir.
Contrairement aux lignes directrices de Souls, ce jeu met un peu plus l’accent sur l’histoire racontée. Tout est baigné de mystère, mais personne ne parle à demi-mot, et les dialogues avec les habitants ont même quelques sujets à choisir.
Quatre classes de départ
Bien qu’on dise que Souls est un metroidvania, je suis très loin de cette affirmation. Les metroidvania sont le plus souvent caractérisés par le fait que la progression est dictée par les compétences acquises. D’autres chemins de ce monde s’ouvrent à nous lorsque nous acquérons la clé nécessaire.
Dans les jeux soulslike, les boss aux niveaux de difficulté souvent exorbitants constituent une telle barrière. Ce sont eux qui déterminent notre progression, plutôt que d’errer et de chercher l’ordre prévu par les créateurs.
Dans les rangs, cela peut être brutal
Et dans leurs rangs, cela peut être brutal. Les adversaires sont tous des bêtes noires, souvent plus grandes que nous – comme il se doit ! Très vite, nous tomberons sur des non-militants, dont l’heureuse défaite nous révélera leur seconde phase.
The Last Faith Télécharger PC possède cet élément d’entrée des âmes pour l’ambition. Ce sentiment positif après l’échec et le besoin immédiat d’essayer à nouveau. À cet égard, j’ai vraiment eu l’impression de jouer à Souls 2D.
Résumé
En fin de compte, The Last Faith est un jeu d’action et d’aventure très compétent qui n’hésite pas à imiter ses idoles. Il n’offre peut-être rien de nouveau sous le soleil, mais si vous aimez la jouabilité délicieuse de Castlevania et le design gothique de Bloodborne, The Last Faith ne vous décevra pas.
The Last Faith ne vous décevra pas une seconde. Tout le reste se met en place ici. L’atmosphère est excellente, les combats sont très amusants et le monde est quelque chose que l’on a envie d’explorer, et ce malgré mon dégoût inné pour les Metroidvania.
Caractéristiques principales
Les points forts de The Last Faith
- Le genre Souls transposé en 2D
- Atmosphère et lieux gothiques
- Les combats peuvent être difficiles
- Finitions brutales
- Conception des boss
- Très bon pixel art
- Lieu cinématique